de quoi l'Identité Nationale est elle le nom ?

Publié le par le chat qui pêche

 ( article du chat qui peche, publié sous le pseu Baruch S, dans Mediapart )

Monsieur Besson, Madame Bachelot agitent de concert, en alternance, l’un, le chiffon bleu blanc rouge d’un « débat imbécile », comme l’a dit si bien Michel Rocard, l’autre, une seringue hypodermique remplie de produits dispendieux achetés inconsidérément en quantité et qu’il lui faut bien, à présent, fourguer.

 

On l’a bien compris, le zèle laborantin de Madame Bachelot pour promouvoir le vaccin contre une grippette un peu plus complexe que la moyenne, mais pas plus meurtrière qu’une autre, tout comme le ravivement sournois, par Mr Besson, du vieux faux-procès « gauche caviar versus Dupont Lajoie », ont pour principal objet de faire diversion aux nombreux sujets qui fâchent et dieu sait s'il y en a :

 

 

 En remuant la vase d’un nationalisme, qui ne devrait plus faire question au Pays des droits de l’homme, en agitant l’épouvantail d’une pandémie ravageuse, Monsieur et Madame les Ministres d’Etat du (vrai) Président de l’UMP  permettent à leur maître et notre "saigneur" de Président de faire l’impasse sur des sujets bien plus épineux pour le cuir tendre de nos porte-monnaie.

 

 

  Par exemple, sur les diverses taxes, contributions, franchises médicales et autres hypocrisies d’impôt déguisé, dont les Français petits et moyens, et les entreprises petites et moyennes, sont accablés chaque jour davantage Par exemple, sur la dette pharamineuse accumulée sur la tête de nos enfants, qui devra se solder par une augmentation des impôts sur les ménages inéluctable, que l’on ne cesse de différer. 

 

 

Et que de contorsions, de basses manœuvres, pour piquer quelques malheureux euros, en loucedé, aux français, tout en maintenant intact le bouclier fiscal, inepte, inique et inefficace, mais impossible à retirer, et pour cause ( sur ce terrain fangeux, le Maître et  saigneur n’est que que le serviteur de ceux qui, contre sa promesse d’étendre le bouclier, lui ont permis d’accéder au pouvoir en 2007 et de célébrer sa victoire dans les salons du Fouquet’s.)

 

 

Dieu, que de subterfuges, de taxes subreptices, pour surtout « ne pas augmenter les impôts » par souci de se ménager la courte vue d’un électorat aisé, mais égoïste et radin, surtout dès lors qu’il s’agit de rendre le denier de César à la Chose Publique !

 

 

 

Pauvre Chose Publique, que les chantres d'un libéralisme maniaque obsessionnel, n’ont eu de cesse, directement et indirectement, de dénigrer, de stigmatiser ! A force de taper sur le Service Public, de le paupériser, en le montrant du doigt comme source éhontée de gaspillages, on l’a désigné à la vindicte populaire alors que c'était pour le peuple qu'il roulait !  Les immigrés sont évidemment en priorité dans le tir de cible privilégié des démagogies libérales pathologiques, mais il n’y a pas qu’eux. Tout citoyen est aujourd’hui considéré comme un « assisté » dès lors qu’il perçoit des aides de l’Etat, simplement pour survivre !

 

 

Oui, pauvre Chose Publique, traînée dans la boue, pour avoir voulu protéger ses enfants , les maintenir dans la dignité, contre l’adversité, contre les inégalités fondamentales,
quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent !     


La Chose Publique, c’est  la « Res Publica », la République
.

La fierté d’être français, c’est d’appartenir à un peuple qui a su revendiquer, affirmer et exalter les valeurs de la République : « Liberté, égalité, fraternité ».
Mais il n'y a pas de liberté et encore moins de fraternité s'il n'y a pas d'égalité. C'est ce que Mr Bayrou exprime avec clarté dans ce livre que chaque Français devrait avoir lu : "Au nom du tiers Etat" ( paru chez Hachette, décembre 2006) 


Le service Public de la Chose publique
est ce qui permet, par la gratuité ou l'abaissement du coût, de réduire les inégalités entre les citoyens, pour permettre à tous,
quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent,
de satisfaire leurs besoins
fondamentaux intrinsèquement liés au sens de la dignité humaine : comme, entre autres, se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, se cultiver... 

Besoins fondamentaux,  dont Madame Bachelot, qui taxe les malades et ferme les hôpitaux de proximité, devrait connaître par cœur la liste, disponible dans toutes les écoles d'infirmières.

 

Qu’elle rengaine ses seringues et ses crocs roses !

 Quand à Mr Besson, il sait à présent où il peut se mettre son drapeau.

 

Car au fond, de quoi l'identité Nationale est-elle le nom

?

La réponse est très simple, pas besoin d’en faire un mystère :

L' identité nationale n’est  ….. qu’ un Ministère, 

............promu en 2007 par le candidat Sarkozy pour siphonner les voix du Front National !

 

 

 

 

Le ventre n’est plus vraiment fécond , mais la bête immonde s’auto-reproduit, sur le lisier des batailles électorales.

Publié dans politique

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